Hôpital - Tous mobilisés pour le projet de modernisation !

• Une offre de soins complète : médecine, chirurgie, gynéco-obstétrique  et pédiatrie, urgences, SMUR, soins continus, psychiatrie, gériatrie
• Des spécialités : urologie, neurologie, ophtalmologie, oncologie…
• Des équipements d’investigation performants : l’IRM, scanner…
• Du personnel très qualifié avec des formations pointues
• Un engagement dans une démarche qualité 

Le Centre Hospitalier de Redon n’a pas connu d’investissement immobilier significatif depuis plus de 30 ans. Le surcoût d’exploitation du bâtiment actuel est estimé entre 1.5 et 2 millions d’euros par an, soit 60 à 80 millions sur 40 ans !

• Dépense énergétique excessive 
• Normes et sécurité dépassées
• Conditions d’accueil dégradées

La reconstruction du bâtiment qui accueille les examens et interventions est nécessaire pour assurer des conditions de travail satisfaisantes pour les soignants, accueillir dignement et en sécurité les patients, attirer de nouveaux praticiens. 

Les atermoiements de l’Agence Régionale de Santé Bretagne doivent cesser. 

Le projet de construction sur le site Bellevue portait sur :

• une surface de 22 000 m² dans sa version la plus ambitieuse, 
• puis sur une surface de 17 000 m² selon le programmiste A2MO missionné par le Centre hospitalier, avec une hypothèse jugée minimaliste.

La dernière proposition, après analyse du CNIS, porte sur : 

• une construction neuve de 5807 m² sur le parking actuel (coté nord-ouest) pour accueillir des chambres. La faisabilité reste à vérifier. 
• une rénovation de 2503 m² de locaux existants (qui sont sous avis défavorable de la commission de sécurité depuis le 29 septembre 2015)
• soit une surface totale de 8310 m² qui ne permettrait pas d’assurer toutes les missions prévues par le projet médical. 

Après plusieurs voltefaces depuis 2015, la Direction générale de l’ARS Bretagne opterait pour ce dernier scénario, totalement insuffisant et inadapté aux besoins du territoire.

2014 | 1er projet de réhabilitation
2015 | Projet de modernisation de l'existant à hauteur de 25.5 M€
2017 | Une ambition drastiquement revue à la baisse : 7 M€ pour modernisation et travaux de sécurité
2018-2019 | Audit LEA pour reconstruction. 47 M€ pour 12 500 m². Erreur de surface de référence  
Janvier 2020 | Accord de l'ARS pour une reconstruction, avec un apport de 9 M€, puis 12.8 M€ en 2021 (Segur)
2022-2023 | L’assistance à Maitrise d'Ouvrage A2MO estime un besoin de 22 000m2, projet de 90 M€
Fin 2023 | Nouveau projet présenté par l'ARS : 40 M€, avec un apport de 20 M€ 

Le compte n'y est pas !

• Au vu du nombre de lits en chirurgie, maternité, soins palliatifs
• Absence d'appui sur les besoins à long terme
• Mauvaise appréciation du territoire d’attractivité : 150 000 plutôt que 66 000 habitants
• Fermeture pressentie de certaines activités : soins palliatifs a minima, quid de la logistique, stérilisation, cuisine
• Logique financière à court terme
• Aucune approche sur l’accueil des patients et leurs familles, parcours patients complexes
• Service d’imagerie contraint et traversé par des circulations multiples

Nécessité d'une lisibilité dans sa globalité 
L'engagement financier (Etat & ARS) de 20 M€ est nettement insuffisant

• Maintien sur site des capacités pour accueillir
  l’activité chirurgicale
  la maternité, la pédiatrie
  la prise en charge des maladies cardio-vasculaires, des AVC, de l’oncologie…
  les soins palliatifs
  la psychiatrie
   
• Développement 
  de activités nouvelles, télémédecine et téléconsultation 
  d'espaces de consultations pour des médecins de ville 
  de l’hospitalisation ambulatoire et des consultations

Le Conseil National d’Investissement en Santé et l’ARS Bretagne confortent le fait que notre Centre Hospitalier doit accueillir un plateau technique de médecine, de chirurgie, d’obstétrique, maternité et pédiatrie avec le plus possible de spécialités, comme le prévoit le projet d’établissement. 

Il est donc confirmé dans la plénitude de ses missions, à savoir un hôpital d’intérêt territorial majeur.

• La coopération avec d’autres établissements (dont le CHU de Pontchaillou) permet d’accueillir davantage de spécialistes à Redon pour des examens, interventions chirurgicales, accouchements, soins, accueil aux urgences. 
   
• Cela évite de se déplacer vers les hôpitaux de Rennes, Nantes, Vannes ou Saint-Nazaire (et encombrer), situés à 1h/1h30, selon les conditions de circulation routière, en journée. 

Nous devons nous battre pour que ces spécialités soient renforcées au Centre Hospitalier de Redon pour ne pas mettre les habitants en danger, éviter des dommages irréversibles en d‘AVC, infarctus, urgence chirurgicale et obstétricale.

• Le projet de centre hospitalier est un élément majeur d’attractivité pour les habitants, les activités économiques et les soignants de notre territoire, présents et futurs. 
• Avec 850 agents et salariés, l'hôpital de Redon est le plus gros employeur du territoire. 

C’est un équipement et des services qui engagent les 40 ans à venir. Mobilisons-nous pour que le projet soit à la hauteur des besoins !

La compétence sanitaire, en matière hospitalière, est une compétence exclusive de l’Etat (Ministère de la santé et les ARS) qui doit :

• prendre ses responsabilités en la matière, 
• assurer que le portage du projet immobilier est faisable, 
• assurer le financement (par recapitalisation du CH hospitalier, par apport d’un niveau de financement suffisant qui permettre l’équilibre économique et par la garantie des emprunts nécessaires).

Le gouvernement vient de rendre deux arbitrages budgétaires cruciaux pour l’hôpital public : 

• une ponction de plus de 300 M€ sur la sous-exécution de la part de l’ONDAM (Objectif national de dépenses d’assurance maladie) destinée à l’hôpital public 
• une enveloppe exceptionnelle de 500 M€ à partager entre établissements publics et privés.

Nous demandons que le CH de Redon puisse bénéficier d’une partie de ces financements qui ont été réorientés.

Créé en 2011, il rassemble des acteurs de tous horizons : élus (parlementaires et élus locaux), citoyens et usagers, personnels de santé, et tout acteur du territoire souhaitant le rejoindre. Il vise à appuyer les besoins sur le centre hospitalier de Redon-Carentoir.

• Le comité de pilotage est coprésidé par Pascal BAGDIAN, sous-préfet de Redon et Elise NOGUERA, directrice générale de l’ARS. 
• Il doit nécessairement s'appuyer sur le Conseil de Surveillance. 

Ce projet doit retrouver un fonctionnement démocratique et transparent.

• Le directeur, personnage clé dans a gestion d'un hôpital, en est le représentant légal et en assure la gestion et la conduite générale. Il a autorité sur le personnel, ordonne les dépenses et les recettes, est responsable du bon fonctionnement des services. La procédure de nomination du directeur diffère selon le type d’établissement. 
   
• Le directoire, présidé par le Directeur, approuve le projet médical, prépare le projet d'établissement et conseille le directeur dans la gestion et la conduite de l'hôpital. La plupart de ses membres est issue du personnel de santé de l'établissement, ce qui permet d'influer sur la vie institutionnelle de celui-ci.
   
• Le Conseil de surveillance est l'instance décisionnelle. Il est doté de 3 collèges, composés de représentants des personnels, de personnes qualifiées et de représentants des usagers.

Les hôpitaux disposent aussi de plusieurs instances consultatives, dont la commission médicale d’établissement (CME). 

Il faut espérer que l’ébauche de projet qui doit être présentée lors du Conseil de Surveillance du 26 mars prochain sera plus aboutie que celle présentée en décembre 2023. 

Nous avons perdu : 

• 9 ans depuis le premier abandon du projet en 2015, 
• 4 ans depuis janvier 2020, date de la décision de l’ARS de reconstruire le bâtiment
• 18 mois depuis le choix du site de Bellevue (2022) qui est remis en cause. 

La mobilisation transpartisane (parlementaires, maires, élus, professionnels de santé, usagers) permet de rappeler la qualité et diversité des soins prodigués au Centre Hospitalier de Redon-Carentoir.  

C’est en étant massivement présents à Redon le samedi 23 mars prochain que chacun pourra montrer sa colère de ne pas être suffisamment considéré depuis de nombreuses années. Nous affirmons notre détermination pour un projet d’hôpital complet pour tous.